Je suis soldat sur un porte avions de l’armée française venant de quitter le port de Marseille il y a une heure.
Je m’appelle Henry, et j’ai vingt-quatre ans. Je me suis marié une semaine avant ce départ pour l’Amérique.
La France doit offrir mon navire aux États-Unis ,pour renforcer notre amitié .Nous sommes ,l’équipage et mon capitaine,sous les ordres de l’amiral français Charleston.
Mon porte avions est le plus grand de cette époque. Le Corsaire est désormais ma maison .
Aujourd’hui, nous sommes le vingt-sept octobre 1988.
Nous voilà partis me disais-je en contemplant la mer.
Alors on rêve ? dit soudain mon copain Charlie. Tu sais avant de rejoindre l’Amérique nous devons passer dans les Bermudes.
QU....QU...Quoi !!!!s’écrie alors James, un autre de mes camarades,on va aller dans l’endroit le plus mythique et bizarre du globe !!
Et alors ? répondis-je
Ne me dis pas,dit Charlie que tu n’as jamais entendu parler de la légende du Triangle des Bermudes ?
Non qu’est ce que c’est ?demandai-je, surpris.
Eh bien voilà ,raconta James c’est simple,ce triangle mythique reliant les Bermudes est maudit : chaque fois qu’un bateau comme le nôtre y entre ,il ressort avec un équipage et un bateau méconnaissable Presque sans âmes ,sans vies,terrifiant. Pratiquement tous morts.
Même que quelquefois ils reviennent avec des morts sur les bras ;
en tout cas ,on y va c’est sûr, aussi sûr que c’est une légende.
Mais à peine avais-je achevé ma phrase que mon capitaine, nommé Jenkins, nous tirait de notre rêverie et nous ordonnait de monter sur le pont faire notre quart.
Deux jours plus tard, notre navire entrait dans le Triangle des Bermudes.
Tout le monde était anxieux, inquiet. Même notre commandant ,avait frémi d’effroi en entrant dans le lieu maudit,mais il resta inflexible,essayant de garder un moral d’acier.
Tente et un octobre 1988. Le Corsaire est au centre du triangle des Bermudes.
Jusqu’à la pause de midi , je travaillais pensant à autre chose ,nous devions sortir du Triangle demain au plus tard.
Soudain,me relevant pour aller dans ma cabine ,j’aperçus des créatures indéfinissables, mais lorsque j’avançais elles disparurent et reparurent derrière moi. Je pensais à une farce , après tout c’était Halloween.
Mais alors, sous mes yeux, ces créatures tuèrent un de mes compagnons. Cependant, je hurlais, appelant mes camarades à mon secours, mais j’aperçus que d’autres créatures venaient. Elles m’assommèrent.
Quand je me réveillai, mes amis arrivèrent, je leur dis de m’aider, mais les créatures les hypnotisaient, les rendant des zombies indescriptibles se jetant sur moi. Je saisis alors un pistolet, appelant le commandant, je courus vers sa cabine mais lui aussi était hypnotisé, j’étais seul face à eux, que faire ? Mais les éléments étaient contre moi, seul sur ce bateau au milieu du triangle et des Bermudes.
Tant pis, me disais-je.
Ils avançaient, me menaçant toujours. Je courus saisir une bouée et me jetai à la mer. Mais je fus projeté de l’eau.
Me voilà condamné.
Tant pis, je fis feu mais mes compagnons ne furent pas touchés par mes balles, alors que les monstres, eux, quand ils furent touchés ,se volatilisèrent avec des rires atroces. Me voilà seul devant ces zombies avançant vers moi, me menaçant. Mais une voix inaudible me parut, puis plus fort , quelle était cette voix ?
Je m’évanouis .
Quand je me réveillai, j’étais sur le lit de l’infirmerie. Charlie, James et les autres étaient là aussi. Mais ils avaient l’air changé.
Tu nous a fait peur, vieux, hurlaient mes camarades.
Que...que m’est il arrivé ?
Tu es devenu zinzin, criait et mimait Charlie, tu te battais contre le mât.
Ah ah sacré Henry, je paie la tournée, dit James.
Buvez pour moi, leur disais – je !
Lorsqu’il s’éloignèrent, je remarquais que tous avaient des cernes et semblaient livides, peut-être n’étais-je pas vraiment devenu fou.............................
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