Collège Les Sablons

L’étrange histoire d’Élisa.

Aujourd’hui, Élisa s’en va rejoindre sa meilleure amie Caroline pour une sortie entre filles. Élisa est de nature peureuse, elle n’aime pas beaucoup sortir. Elle dit que tout ce monde qui marche partout l’oppresse. Pourtant, elle a tout de même accepté pour faire plaisir à son amie. Vous vous demandez sans doute comment je sais tout ça ? Et bien je ne peux pas vous le dire. Vous comprendrez par la suite. Comme elle habite à Paris, Élisa prend le métro pour pouvoir rejoindre son amie Caroline.
Une fois dans le métro, elle s’assoit. Je vois qu’elle n’est pas à son aise. C’est normal, il y a beaucoup de monde, donc elle est mal à l’aise. Elle a très chaud. Le métro s’arrête. Elle est arrivée et descend donc. Une fois sortie, elle aperçoit son amie, lui fait la bise et lui dit :
« - Bonjour Caro. Tu vas bien ?
Oui et toi ? Ça fait drôlement plaisir de te voir !
Merci ça me fait plaisir aussi. On va faire les magasins ?
Allez c’est parti ! »

Je les suis jusqu’au premier magasin et durant toute l’après-midi. Élisa repart, et reprend le métro. Elle est toujours mal à l’aise. Elle regarde les publicités affichées sur les murs. Il y en avait une qui n’était pas normale. Le problème, c’est que ce n’était pas une publicité mais bel et bien un homme qui bougeait. Il disparut d’un coup. Cet homme est étrange. Il a l’air grand , mince, et il semble être en noir et blanc. Élisa est choquée, je le vois sur son visage. Elle décide d’appeler son amie :
« - Allô Caro ? Il vient de se passer quelque chose de bizarre dans le métro !
Ah bon ? Dis-moi ce qui s’est passé ! Calme-toi !
J’ai..... j’ai vu un...un homme bizarre sur le mur. J’étais en train de regarder les publicités affichées et ...et il marchait. Il était en lévitation.
Oh mon dieu ! Mais tu en es sure ?
Oui tout à fait sure. Et au bout d’un moment, il est parti comme ça !
Tu veux que je vienne chez toi ?
Non ça va aller, merci . Je préfère rester seule, il faut que je me calme.
Très bien comme tu veux. Salut, Élisa.
Salut »

Une fois rentrée, elle repense à ce qui vient de se passer. Je vois qu’elle cherche dans son sac à main et sort son porte – feuille. Elle l’ouvre et prend une photo. Je suis choqué. Je connais la personne qui est sur la photo. J’étais fou amoureux d’elle jusqu’au jour où cette personne a décidé de me quitter pour quelqu’un d’autre. Si je suis Élisa, c’est parce que son visage m’est familier et maintenant, je comprends mieux. Je décide donc de réapparaître pour essayer de comprendre pourquoi elle a cette photo et surtout comment elle connait cette personne. Élisa me voit et se met à pleurer. Je lui fais un signe bien particulier. Le signe est celui que je faisais avec la personne que j’aimais. Élisa le reconnut de suite. Elle fait le même geste que moi en me suivant. J’ai tout de suite compris que j’avais un lien avec Élisa. Je décide alors de parler avec elle :
« - Bonjour Élisa !
Comment connaissez-vous mon nom ? Allez-vous en ! Vous me faites peur !
Ne t’inquiète pas, je ne te veux pas de mal.
Comment connaissez-vous ce signe ? Seule ma mère le connaissait. On le faisait avant que je m’endorme.
Tu comprendras par la suite. Mais pourquoi as-tu dit « connaissAIT » ?
Car ma mère est morte, il y a maintenant deux ans d’un cancer du poumon. »

Suite à cette annonce je décide de disparaître. Le soir se passe et Élisa va se coucher. Je vois qu’elle réfléchit énormément, puis finalement s’endort. Sa mère apparaît dans son rêve et lui dit :
« - Ecoute-moi ma fille. Il faut que tu fasses confiance à cet homme. »

Le lendemain matin, j’observe Élisa et je vois qu’elle réfléchit. Elle dit :
« - Qui est cet homme ? Est-ce le père que je n’ai pas connu ? Ou bien ma mère qui passe par quelqu’un d’autre pour me dire quelque chose ? Est-il de ma famille ? »
Moi je connais la réponse. Mais je ne lui dirai pas. Élisa se lève d’un coup, va dans son salon pour prendre son portable et appelle Caroline :
« - Allo Caro ? Tu te souviens de l’homme qui marchait en lévitation dans le métro ?
Oui pourquoi ?
J’ai tout compris ! Viens vite à la maison je vais t’expliquer !
J’arrive ! »