Publié : 1er juin 2011
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Je dormais, cette nuit...

Je dormais, cette nuit, quand j’entendis un bruit. Il faisait nuit, j’étais dans un hôtel quatre étoiles avec la fenêtre ouverte. Je me levais pour voir quel était ce bruit . C’était le garde, Luc, qui, je pense,inspectait les lieux.
- Bonsoir, Steeve.
- Que cherches-tu à cette heure-la ?
Des clients de l’hôtel m’ont averti qu’ils ont vu une bête dans le parc. Et toi, tu ne devrais pas dormir à cette heure là ?
Si, mais tu m’as réveillé en cherchant dans les buissons. Et quel genre de bête cherches-tu ?
Une espèce de de chien avec des yeux rouges.
Bon courage, Luc, je vais regarder la télévision.
Bonne nuit, si tu arrives à te rendormir.
Je me mis devant la télévision en essayant de dormir, mais le chien dont il m’avait parlé me perturbait.
Le lendemain matin, j’aperçus Luc.
Bonsoir, Luc.
Mais je ne m’arrêtai pas car j’étais attendu à mon travail. Arrivé là, tout le monde parlait de ce fameux chien avec les yeux rouges qui rentrait chez les gens la nuit.
Encore une chance qu’il n’était pas encore venu chez moi ! Pour l’instant, tout se passait bien, mais j’en connaissais un pour qui cela ne s’est pas bien passé : ce matin, en partant de chez lui, il avait perdu ses clefs de voiture. Les ayant retrouvées, il entrait dans sa voiture, quand il s’aperçut que ses deux pneus arrière étaient percés. Après avoir changé les pneus, il regardait son compteur et il n’avait plus d’essence, alors il décidait d’aller à pied, ce qu’il le mit très en retard…
En rentrant chez moi, je vis Luc :
Vous avez retrouvé le chien ?
Non, mais je sais comment il est. Il est noir assez petit, avec des gros yeux rouges, il court très vite, passe partout, arrive à rentrer dans les suites même quand tout est fermé, il peut sortir de jour et de nuit et il peut disparaître, il a des oreilles de chat, une langue de serpent, une tête de poisson, une queue de castor, des pattes de canard et des cornes de taureau.
Eh bien, je vais aller voir dans ma suite.
D’accord.
Quand je rentrai chez moi, tout était en désordre. Je suppose que le chien était venu ! Mais
comment était-il entré ?
J’ai appelé les policiers pour faire une enquête. Quand ils arrivèrent, ils étaient cinq.
Bonjours Monsieur, qu’est-ce qu’il vous arrive ?
Il y a un chien qui traine dans le parc de l’hôtel et qui je suppose entre chez les habitants.
Vous êtes sûr ? Nous allons faire des relevés d’empreintes pour voir si c’est bien ce chien.
Je vais aller ranger ma suite.
Non car vous pourriez effacer des preuves, allez donc faire un tour .
Je partais quand un vent froid me glaça le sang : je regardai autour de moi, mais rien, pourtant je sentais une présence . Je rentrais chez moi, et les policiers me dirent qu’ils avaient relevé des empreintes de femme et d’une pointure plutôt grande .
Ils cherchaient dans l’hôtel des femmes à pointure plus grande, mais de toute façon, il y n’avait que la femme de ménage qui avait les passes de toutes les suites. Elle fut interrogée mais relâchée aussitôt car sa pointure ne correspondait pas.
Alors, peut-être que le chien pouvait se transformer ou alors, c’était peut-être une femme qui volait les passes.