Je partais en voyage à Hawaï pour me changer les idées, car en ce moment j’étais très surmenée à mon travail. Évidement, bête comme je suis , je n’avais pas réservé mon billet . Comme nous sommes en pleine saison , j’ai dû attendre des heures pour l’avoir. Et je n’ai pas eu un avion très potable. Quand j’entrai dans l’avion, ( enfin, si l’on pouvait encore appeler ça un avion ) , les gens étaient vraiment bizarres , comme si j’étais un extra-terrestre . Bref, je m’assis à ma place et regardai par le hublot , il restait un petit coin de vitre ’’ propre ’’ . Puis , on décolla , je m’envolai pour des heures d’avion . Et à ce moment là, je ne croyais pas si bien dire...
L’hôtesse me dit :
Désirez vous quelque-chose à boire , madame ?
Non, merci.
A manger , peut être ?
Non, non. Je vous remercie.
Je trouvais qu’elle insistait un peu. La nuit tombait , j’essayais de m’endormir.
Une fois endormie , un gros bruit me réveilla , j’avais l’impression de dormir depuis cinq minutes pourtant , il devait être dans les cinq heures du matin. Ce bruit , je pensais que c’était comme un lourd objet qui se posait sur le bolide. Je ne pensais vraiment pas que c’était un orage. Soudain, je vis un éclair , et des dizaines d’autres. Tout l’avion était dans le noir. Tout le monde criait , apeuré. Cela ne dura que quelques minutes, pourtant je croyais bien que cela durait des heures. La tempête terminée , tout le monde se leva de son siège , heureux d’être en vie. Tout le monde, sauf un. Un homme , la quarantaine je pense , il avait un chapeau et des lunettes. On regarda son pouls , et on vit qu’il ne vivait plus.
Du coup , nous nous sommes arrêtés . Cela me parut bizarre, car nous n’étions qu’en Guadeloupe. Il nous restait plus de cinq heures d’avion. Lorsqu’ils le mirent dans une sorte de couverture, je remarquai qu’il avait une grosse marque de couleur très spéciale , un peu comme du rouge , dans le cou.
Je le dis alors à un des infirmiers :
Monsieur ! Regardez ! Cette marque là , dans son cou !
Ça devait être son écharpe.. Allez ! Remontez dans l’avion, nous allons bientôt repartir.
J’eus le temps de voir que cette marque représentait quelque-chose, un symbole , un mot dans une langue étrangère... Mais ce n’était pas le latin ou le grec ni même le chinois ! Non, c’était vraiment bizarre.
Nous remontions dans l’avion, tous très perturbés par ce drame.
Une matinée d’avion , je trouvais ça long , alors j’eus le temps de penser à cette langue étrange. Comme cela m’avait beaucoup tourmentée , j’ai surement dû m’assoupir , car lorsque nous sommes arrivés à Hawaï , c’était une hôtesse qui m’a réveillée .
Alors , je repris mes bagages , remerciai les gentilles hôtesses et le pilote. Au passage, je lui demandai si l’orage n’avait pas fait trop de dégâts sur l’avion .
L’air gêné , il me répondit :
Quel orage ?!
Amy.
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