Je m’appelle Marie, j’ai trente ans j’habite à Paris avec mes deux petits garçons. Je viens d’obtenir mon diplôme après trois ans dans une grande école. Mes parents sont séparées depuis cinq mois maintenant. Mes deux garçons se nomment Lucas, qui a cinq ans, et Pierre, qui a neuf ans. Je n’ai pas toujours voulu être avocate : avant,je voulais devenir chirurgienne, mais avocate c’est mieux,je trouve. Ma mère se nomme Marie et mon père, Alphonse. Ma mère vient de Paris et mon père, du Portugal. Je vais bientôt avoir trente et un ans. Dans une semaine,j’irai manger chez mon père et sa nouvelle copine:il doit me la présenter. Cela fait trois semaines qu’ils se connaissent.
Je vais vous parler de mon enfance. Quand j’étais petite, mes parents et moi nous habitions à Vienne : nous avions un chien, Boby et un chat, Felix. Nous avions une belle maison. Nous étions heureux et un jour papa a perdu son travail : nous avons dû vendre la maison. Nous l’aimions tellement, cette maison ! C’était la plus belle chose que je connaissais. Nous l’avons vendue et nous sommes partis vivre à Paris.
J’avais douze ans quand ma mère ma annoncé que j’allais passer deux semaines chez ma tante.
Le lendemain je m’y rendais. Le matin, je me suis levée à huit heures. C’était un matin d’été par un beau soleil. Je suis arrivée, après deux heures de train. J’étais devant la maison de ma tante. Je n’étais encore jamais venus chez elle. C’était une magnifique maison avec un grand jardin, je suis entrée dans la maison,la porte était ouverte.
« -Il y a quelqu’un
Ah ! Tu dois être Marie, je suppose.
Oui, c’est moi.
Tu as fait bon voyage ?
Oui. »
Puis ma tante me montra ma chambre. C’était l’heure de manger. En descendant, j’ai cru voir quelque chose, mais c’était flou, puis je me suis dit que c’était la fatigue. Nous avons mangé puis je suis allée dormir.
Le lendemain, ma tante et moi nous sommes allée nous promener. J’ai eu l’impression que nous étions suivies. Je l’ai dit à ma tante, mais elle m’a dit que je regardais trop la télévision. J’en étais sure. Mais c’était tellement bizarre ! Et puis, nous sommes rentrées le soir, après avoir fait des achats. Je me suis couchée et, en plein milieu de la nuit, j’ai entendu ma tante crier : je suis entrée dans sa chambre. Et là ma tante n’y était plus. Il y avait un tas de cendres au milieu de la pièce et la fenêtre était ouverte. J’étais paniquée, j’ai appelé mes parents, ils sont arrivés trois heures après. Mais, vingt minutes avant qu’ils arrivent, j’ai entendu un bruit horrible, c’était effrayant. J’entendais des ricanements et là, j’ai vu quelque chose de gigantesque, c’était comme une bête, enfin, c’était flou, il m’a semblé que ça avait des poils, ou peut-être pas, mais ça courait vite. Quand mes parents sont arrivés, je leur ai tout raconté.
Mes parents et moi avons appelé la police, ils nous ont dit de rester sur les lieux, la chambre de ma tante était bloquée avec des plastiques. Il fallait qu’on la retrouve.
Le lendemain, un homme est arrivé et m’a dit que la maison de ma tante lui plaisait beaucoup. Mon père lui répondit qu’elle n’était pas à vendre. L’homme a insisté. Je me suis tournée vers ma mère et je lui ai dit que pour lui,cela tombait à point. Et si c’était lui, le kidnappeur, la maison lui plaisait mais pourquoi ferait-t-il ça ? J’ai regardé ma mère, je voyais bien quelle ne pensait pas qu’on allait retrouver ma tante et qu’elle était effrayée.
Est-ce que j’allais revoir ma tante ?
Et dans quel état ?
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